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  • : Le blog de laviedelaptitebestiole.over-blog.com
  • : ma vie sans intérêt aucun, passez votre chemin si vous avez quelque chose sur le feu... ma vie donc, zestée de celles de mes poulettes et d'un poussin, et de tout ce qui, sans être important, l'est pour moi. N"hésitez pas à laisser un ptit mot.
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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 16:36

Quand je vais main dans la main avec une ptite poulette et avec un poussin hissé haut dans le dos, une fenêtre s'ouvre et un homme s'avance pour jouer de l'accordéon.

Tout s'arrête pour quelques minutes de sourire.

Autre rue, autre jour, Maria, nouvelle tata auto-proclamée de la ptite poulette... Elle nous harponne, elle sait que le prénom de la poulette veut dire "la paix", on apprend sa vie en cinq minutes sous la pluie...  Maria, mexicaine, atterrie dans une ville de Moselle-Est, pro des corner-street conversations philosophiques.

Se dire que c'est beau, une vie sous la pluie, aussi.

 

(S.-A., Moselle, quelque temps avant l'hiver)

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 11:56

Ma caissière, elle sourit toujours.

Elle me demande toujours si ça va, et les enfants, elle les regarde, ça grandit, et le temps qui passe si vite, oui, c'est la vie, c'est comme ça... Elle dit ça sans perdre son si doux sourire et sans oublier de scanner les articles qui avancent en rangs serrés.

 

Ma caissière, je la vois depuis vingt ans sourire et bipper.

Quand je ne décidais encore rien et que je patientais en rêvant à un espace-temps choisi. Quand j'ai eu un volant entre les mains. Puis un métier. Puis les enfants. Toutes les bonnes cartes. Puis...

Elle, elle n'attend même pas de rentrer chez elle, le soir. Elle est là, exemple ultime pour tous les ateliers de praxis théâtrale obnubilés par la présence de l'acteur dans l'hic et nunc. Elle n'attend pas, elle n'attend rien.

Sourire et au revoir, à bientôt.

Parce que ma caissière, elle m'a dit que voilà, il faut se dire qu'on est heureux, et même mieux, ne pas y penser du tout, au bonheur, ne pas se poser la question, sinon on se dit que c'est pas le pied, hein, cette vie.

Il faut penser aux enfants et bipper les articles en se disant que pour eux se sera mieux.

Ma caissière, elle me fait davantage réfléchir sur le sens de la vie et le bonheur qu'Aristote et Spinoza réunis.

En deux mots et trois scans, pas d'inch'allah, pas de demain, pas de rêves, juste un sourire serein au ras du tapis roulant.

Ma caissière, elle vit. Elle a de la chance, quand même, elle se dit.

Mais tant qu'il n'y aura pas de rayon de soleil au-dessus de son sourire, je n'envierai pour rien au monde son ici, son maintenant, et je garderai au chaud mes rêves et mes demains.

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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 23:09

 

Coin de rue, dans mes carnets de voyage d'enfance.

Là, il y avait une maison de laboureur, architecture typique, une largeur pour les gens, une autre pour les bêtes, la troisième pour le fourrage. Règle des trois tiers. Dormir, travailler, travailler.

Mais c'était il y a longtemps.

Là, il y a longtemps, des gens ont vécu. Des femmes ont souri, des hommes sont rentrés à la nuit tombée. Des enfants ont joué, se sont blessés. Des voix chaudes les ont consolés, dans cette maison.

Des mains remplaçaient des tuiles, parfois. D'autres, quand il le fallait, plaçaient de nouvelles pierres, pour remplacer celles fendues par le gel ou le temps, dans des murs sans âge.

Elle a été agrandie, cette maison. Embellie. En la regardant on croyait voir cette femme qui l'avait habitée, après l'avoir héritée de celle à qui elle ressemblait tant. Dont elle voulait être digne, dont elle voulait respecter le souvenir en entretenant à son tour la maison.

Il y avait même des rideaux de vraie dentelle aux fenêtres.

Il ne restait plus que cela, à la fin.

Avec un papier-peint passé, vert à fleurs blanches. La cuisine, peut-être ? Qu'on voyait à travers un carreau de verre blanc, cassé à force de chocs de la fenêtre ouverte contre le mur, et le vent, et la fenêtre soufflée, fracassée sans personne pour avertir du courant d'air. Sans personne plus jamais pour avoir pitié de la maison, du souvenir de la femme en jupe immobile, sérieuse pour la photo, sur son seuil, sans personne plus jamais pour regarder ces photos. Personne pour se souvenir des liens de parenté. Personne pour les prénoms, les rires. Les souvenirs, plus personne. Plus de souvenirs.

Plus de vie dans cette maison.

Des pleurs lents de pierre aux tempêtes successives. Le calcaire blanc qui s'effrite, les fissures qu'on a peur de réparer, qu'on ne sait plus réparer, en réalité. Les fenêtres qui tombent de s'être trop battues contre les courants d'air.

Et un jour, balayée, la maison hors d'âge. Démolie un après-midi de soleil comme si le nouveau siècle savait mieux à lui seul que la somme des ancêtres qui avaient vécu là.

Soufflée comme un simple carreau de verre blanc.

Oubliée. Niée. Et les mains qui avaient monté ces murs ?

 

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 19:55

Les temps changent.
Il parait que c'était nécessaire.
Il parait même que c'est écologique.

je rappelle qu'on gagne un quart d'heure entre metz et strasbourg grâce à cette nouvelle ligne.

l'adage "le temps, c'est de l'argent" n'a jamais été aussi vrai, vu ce que coûte ce travail incroyable (que je ne remets pas en cause), ces compétences impressionnantes (à un ou deux ouvrages de béton mal établis, ou bien pas tout à fait là où le train doit passer... donc démolis - c'est bien, ça coûte plus cher, donc ça fait s'éloigner (pour mieux sauter) la crise, Nicolas Prem's adore.

Pas moi.

 

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Jusqu'ici, ça n'allait pas très vite, mais tout s'est accéléré...

 

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 09:25

Ils sont à côté de l'étang du ptit village pour une halte au cours de leur "échauffement". Le grand, le "vrai" voyage, ce n'est que partie remise. On leur souhaite de pouvoir se lancer le plus tôt... et le plus longtemps possible.
Le  blog de Léna et Thierry présente les prémices du projet, notamment la construction de la roulotte qui à elle seule est toute une aventure.
Direction Destry maintenant.
Je vous souhaite de les croiser au détour d'un chemin, pour toucher du doigt leur rêve... et pour mieux ranimer les vôtres.

 

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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 11:44

Et si la bestiole avait ses hémisphères à l'endroit et pas de locataire en mode "approche en vue d'atterrrissage" en date des 24 et 25 septembre, elle irait bien à Saint-Dié, Pas Loin, Vosges, France, Terra Nostrum, pour y humer l'air frais et alternatif proposé par diverses associations, de préférence extrémistes et ultra-vélléitaires (t'as vu ça où ça, t'as vu ça où ça ? j'ai vu ça à la télé... J.C. Darnal l'a chanté avant moi) ; des exemples ? Les croqueurs de pomme... Les faucheurs volontaires... Ou sinon, dans les grands médias, ceux qu'on appelle aussi des illuminés.

Hé bien, en voilà au moins pour éclairer notre lanterne au lieu de nous enfumer.

Forum des alternatives Saint-Dié, 24 et 25 septembre

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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 09:13

Ne témoignent dans ce  Procès du mois de mai que les "grands" enfants.

L'Etat Français dans toute son abjecte réalité. Des bébés sont enfermés avec leurs parents. De petits enfants comme les nôtres, qui ont besoin de rire, de jouer dehors, de courir, sont enfermés dans une cellule avec des barreaux aux fenêtres. Ils sont privés de jeux, d'enseignement, de communication avec des personnes fraîches et saines d'esprit (ben oui, franchement, sont-elles vraiment saines d'esprit, ces personnes qui cautionnent l'enfermement de petits loulous en travaillant dans de tels lieux ?... Je dis ça, je dis rien...)

 

Dans le temps même où l'on vous rabâche que la crise nécessite de supprimer plus de 100 postes d'enseignants tous les ans en Moselle, la bestiole vous signale que les guérites de surveillance de la prison de Metz-Queuleu ont toutes été reconstruites. Flambant neuves, qu'elles sont.

Certainement plus utile que des enseignants pour aider les enfants à se construire ?

 

 

Et puis pour ceux qui ne pourront plus se présenter aux concours de l'enseignement, vu qu'ils seront peut-être supprimés, restera toujours la possibilité de devenir surveillant pénitentiaire...

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4 mai 2011 3 04 /05 /mai /2011 21:37

Du soleil, des papotages, des enfants... Le mois de mai réchauffe le Saulnois et son ptit village... La bestiole en profite et galope par monts et par vaux locaux, mais elle est comme la cigale, très frileuse, et revient dès le premier frisson au coin du feu et du pc...

 

 

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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 16:01

Un peu de pub n'a jamais fait de mal à des gens qui agissent et réagissent !

(Tiens ??! La bestiole  se lance dans le blog politique, maintenant ?? Nan... Si tout était politique, ça se saurait...)

Samedi 26 mars 2011 à la salle d'Herny (57), 20h30
 
Petite aubade de l'ensemble vocal Arc-en-ciel de Herny, dirigé par Anne Cortesi
avec un répertoire très éclectique allant du gospel à Noah ou M en passant par Ferrat...(45mn)

 

Suivi d'un one man show d'un jeune comédien bénévole et talentueux : Jérôme Prétôt dans "Un bisou sur la bouche" ou les problèmes d'un trentenaire célibataire cherchant désespérément chaussure à son pied...et ne sachant pas forcément s'y prendre avec les filles...
(Spectacle déconseillé aux enfants de moins de 12 ans) (1h15/1h30)
 
Dans quel but?
Récolter des fonds pour "rendre le sourire et la vue" à des enfants au Vietnam par le biais de l'association "Hoa Trang - Fleur Blanche"

Le site de Fleur Blanche, c'est par là. 


Entrée: 8 euros
Buvette et sandwichs à l' entracte
Tous les bénéfices de la soirée seront reversés à l'association Fleur Blanche.
 

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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 14:48

Acte 1 :

La Mutche est un espace naturel privilégié dans notre... coin. Paradis des pêcheurs. Villégiature d'oiseaux à protéger.

Enrichi au fil du temps : Parcours de santé, Restaurant, Camping, Chalets, Club de voile, Piscine...

De véritables atouts pour emporter l'adhésion claire des touristes lointains comme des visiteurs locaux.

Lesquels dispersent leur pécule dans les commerces avoisinants.

 

Acte 2 :

Les chalets ne sont pas maintenus en état.

Le camping est fermé.

L'encadrement nécessaire à la piscine n'est pas assuré, fermeture.

Le club de voile... presque à l'eau.

Accessoirement, on achève ce qui reste, la formidable richesse de la flore et de la faune locales par des erreurs de glouglous de l'usine d'à côté.

 

La bestiole se permet de trouver ça étrange et drôlement arrangeant pour monsieur le Maire qui pourra prendre un arrêté d'interdiction de pêche, histoire de supprimer toute présence et toute implication des citoyens dans cet espace qui jusqu'à présent leur appartenait (un peu).

Jusqu'à présent ?

 

La commune ne va tout de même pas continuer à s'encombrer d'un dossier si coûteux ?

... Suffit de vendre tout ça, braves gens.

Une trésorerie renflouée n'a jamais fait de mal à des retraités qui voient des crises à tout coin de rue, ni à un maire entre deux eaux...

- Voyez, m'sieurs-dames, on vous amène un colis double de foie gras pour les fêtes de fin d'année 2011 !!

La bestiole extrapole, délire sans doute même (elle l'espère, si vous saviez comme elle l'espère !).

Quand même, on ne peut pas dire que le maire ne se soucie pas de la bonne santé de Morhange !

 

 

Sinon, , il y a des photos et des nouvelles de notre beau Sss... Centre Mosellan !!

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